Prêts et prêtes à œuvrer ensemble ?
Le festival “Nous n’irons plus travailler …” porte l’idée de remplacer ce qu’on connaît bien et que l’on décrit comme le travail, par une activité productive qui prend modèle sur le vivant. On parle de permaculture, de permatravail, de biomimétisme … Nous avons choisi le terme “écoworking” qui nous paraissait plus simple et évocateur : “éco” pour le côté nature, les interactions des êtres avec leur milieu et notre aspiration à créer le meilleur équilibre, et “working”, pirouette angliciste pour éviter le mot travail trop connoté labeur dans la langue de Molière (ok, la ficelle est grosse …). Et bien sûr, on en profite pour surfer éhontément sur la vague du “coworking”.
Le saviez-vous ? Les premiers membres de cette newsletter savent… Avant d’être un festival visant à rassembler notre communauté, les écoworkeurs et écoworkeuses avaient tout d’abord cherché à créer un espace où l’on pourrait librement être soi-même et faire ensemble. C’est à la suite de plusieurs déconvenues que nous avons décidé de lâcher prise et nous concentrer sur le festival “Nous n’irons plus travailler”.
Et la sérendipité a fait son œuvre :-) ! À peine un mois après la fin du festival, alors que les comptes ne sont pas encore bouclés, voilà qu’une occasion en or se présente à nous. Nous avons sauté dedans à pied joints et nous y sommes.
Nous avons identifié un espace d’un peu plus de 100m2 en plein cœur de Paris et aspirons à en faire le terreau fertile d’une tribu de travailleurs et travailleuses inspirées.
Un lieu multi-usages (logement temporaire, rencontres, travail, tournage… que vous soufflera votre inspiration ?), où l’on peut être soi-même, sans avoir besoin de jouer un rôle. Rassemblant des humains et humaines de tous horizons, engagées pour leurs causes et qui croient que leur succès passe par le lien et l’entraide avec d’autres humains et humaines, sans contrat, sans aliénation.
Si l’expérience de travailler dans un tel environnement vous inspire, vous devez vous demander à ce stade “ok le terreau c’est bien beau, mais avec quelles plantes vais-je pousser ? Quelle est la raison d’être du lieu ? Ses causes ? Comment puis-je savoir avec qui je vais me sentir à l’aise, en bonne compagnie ?”
Pour le savoir nous vous invitons à consulter les intentions qui ont déjà été partagées par les celles et ceux qui se sont déjà inscrits :
Si ce que vous lisez vous plaît, ajoutez votre ligne ! En remplissant vos propres causes vous ferez légèrement bouger le centre de gravité de l’ensemble, selon le principe de la raison d’être évolutionnaire.
Dans un souci de durabilité et de résilience, le document inclut une invitation à partager ce qui vous semble a priori juste d’offrir comme contribution financière à la cagnotte OpenCollective qui sert à payer le loyer et autres frais. Ceci dit, cette intention n’est pas un engagement, loin de là, car nous avons conscience qu’il est impossible de déterminer ce qui est juste pour le collectif sans avoir tout d’abord fait connaissance avec celui-ci et trouvé la posture qui vous est confortable.
Une fois votre ligne renseignée, rejoignez-nous sur le Slack des écoworkeur·es, qui possède quelques channels dédiés à l’émergence de ce lieu, reconnaissable car ils commencent tous par le nombre “47” :
On vous y attend !
Les sous, les sous… la suite
Maintenant que toutes les demandes de rémunération pour les ateliers ont été faites, il nous reste un peu plus de 3 000 € de reliquat. Nous avons encore à traiter les demandes de financement de projets à venir. 3 projets nous ont sollicitées pour avoir notre soutien :
Le festival sur la Santé mentale des jeunes de Clémence Monvoisin
Le livre utopique et opale Ponsamaro d’Adrien Tardif
La structuration du collectif Open Opale
À vite pour la suite !
Et après ?
Nous avons posé une intention forte en nommant un festival sur le futur du travail : « Nous n’irons plus travailler …» 🙃 Nous souhaitons continuer à faire vivre l’idée au delà du festival, dans un temps plus long... Et ça tombe bien car nous avons : un lieu, des projets qui nous entourent, et un peu de budget. Nous avons eu la vision d’une série de petits événements qui feraient partie de la programmation du “47”, avec à chaque fois 200 ou 300 € de budget pour bien faire les choses. Tous les projets ci-dessus pourraient y être mis en valeur, ainsi que d’autres comme jobs_that_Makesense, ou Etika Mondo.
Nous lançons un appel : il y a-t-il des personnes parmi nous qui souhaitent nous rejoindre dans l’organisation de cette programmation ?
Retrouvons-nous sur Slack et parlons-en !